L’angoisse de la page blanche
En théorie, il est bien sûr possible de démarrer l’écriture de votre squelette ex nihilo... après tout il suffit de lire la documentation de SPIP et de commencer à travailler.
Sauf que cette démarche risque de s’avérer compliquée, insatisfaisante, et en définitive assez frustrante.
Nous proposons ici la démarche exactement opposée : partir d’un squelette déjà existant et le modifier progressivement jusqu’à ce qu’il réponde exactement à vos besoins.
Partir des squelettes par défaut de SPIP
SPIP est livré de base avec un jeu de squelettes par défaut. Une possibilité est donc de modifier de manière plus ou moins importante ces squelettes afin d’arriver à en faire quelque chose de neuf. Cette solution présente des avantages, mai aussi quelques inconvénients :
- Les squelettes de base sont complets, en ce sens que toutes les fonctionnalités de SPIP y sont représentées : c’est normal, il s’agit à la fois d’un jeu de tests et d’un squelette de démonstration. Vous n’aurez sans doute pas besoin de tout, mais vous êtes sûr de ne pas passer à côté d’une fonctionnalité simplement parce que le squelette ne la prend pas en compte.
- Les squelettes par défaut se trouvent tous rassemblés dans le répertoire squelettes-dist (voir la fiche 1), il est donc généralement pas trop compliqué de savoir quel fichier recopier dans le répertoire squelettes.
- La puissance des CSS ainsi que du langage de SPIP est telle que quelques lignes de code devraient vous permettre d’avoir une présentation visuellement très différente du point de départ.
Nous vous conseillons fortement d’installer le plugin SkelEditor, qui permet d’éditer votre squelette directement en ligne sans passer par le FTP : il vous expliquera exactement où sont les fichiers actifs, et fera pour vous la copie dans le répertoire squelettes.